La classe de 2de ASSP

La classe de 2de ASSP

mardi 15 décembre 2015

Abbaye d'Ardenne, jeudi 10 décembre 2015


L'abbaye d'Ardenne a été fondée au 12ème siècle par Ayulphe Marché et sa femme. Elle se situe à Saint Germain la Blanche Herbe en Normandie. Dans l'Abbaye il y a la porte Saint-Norbert, la Grange aux dîmes, les écuries, la Porte de Bayeux, les étables, le Jardin des Canadiens, le pressoir, le farinier, l'abbatiale et le pavillon des archives.
Durant la 2nde Guerre Mondiale les Allemands ont occupé l'Abbaye car depuis le haut de l'église ils pouvaient voir les plages et surveiller le débarquement des alliés.

La famille VICO habitait l'Abbaye d'Ardenne dont plusieurs membres de la famille furent des résistants.
Le père étant le maire de Saint Germain la Blanche Herbe de l'époque, il a participé à la résistance en faisant des faux papiers aux jeunes afin de les rajeunir pour leur éviter le Service de Travail Obligatoire (STO ) en Allemagne. Les fils Vico ramassaient les parachutes et les armes larguées des Anglais et les cachaient dans les écuries. Les parents ont été arrêtés par les Allemands car ils ont été dénoncés pour leurs actes de résistance.
Lorsque les Allemands occupaient l'Abbaye, les Canadiens ont essayé de la libérer mais ils ont échoué. 23 Canadiens ont été fait prisonniers dans les étables. Le lendemain ils ont été assassinés dans le « Jardin des Canadiens ». Après cela, il a fallu aux Canadiens un mois pour récupérer l'Abbaye. Un monument en honneur aux Canadiens tués a été construit, nous sommes allées le visiter. Chaque 7 juin, une cérémonie est célébrée en leur honneur, le plus souvent en présence de l'ambassadeur canadien, de citoyens canadiens et représentants français.

L'IMEC (Institut Mémoires de l'Édition Contemporaine):

Institut : c'est une association d'intérêt général qui transmet des mémoires d'édition, d'écrivains, de réalisateurs...pour permettre à d'autres personnes d'interpréter l'histoire.
Mémoires : permet la confrontation des mémoires et l'élaboration de l'histoire grâce aux archives.
Édition contemporaine : fonds d'auteurs du 20ème et 21ème siècle.

  • L'IMEC a été fondée en 1988 et était installée à Paris. A la fin des années 80, le projet de l'IMEC a été proposé à l'Abbaye d'Ardenne et donc transféré là-bas.
  • L'IMEC a été créée pour permettre à de nouvelles personnes de faire progresser la recherche historique et permet aux chercheurs de consulter les archives dont ils ont besoin.
  • Les archives conservées sont des fonds d'éditeurs ( Larousse, Flammarion), d'écrivains ( Marguerite Duras... ), d'auteurs...
  • Ils gardent en particulier leurs manuscrits, livres, objets, lettres...

Aujourd'hui, l'abbatiale abrite la bibliothèque de l'IMEC pour les chercheurs. Avant cela elle servait à stocker le foin mais malheureusement pendant la guerre elle a été détruite puis rénovée pendant 30 ans.
Pour éviter les écroulements du plafond ils ont remplacé les voûtes de pierres par des voûtes en bois.
L'architecte qui a réalisé sa rénovation, a voulu garder la mémoire de l'église en mettant des armoires dos à l'entrée pour cacher les livres et garder le principe que lorsque l'on entre dans une église nous regardons le plafond et faire comme si nous étions attirés par le ciel ou le paradis....
Puis nous avons visité les sous-sols, là où sont archivés les livres. Le guide nous a expliqué le processus pour archiver les documents :
  • les documents arrivent de tous les coins du monde, ils sont stockés en l'état dans une salle.
  • Avant d'être triés ils passent au dépoussiérage si besoin.
  • Les documents sont ensuite emmenés dans une salle où ils sont triés et rangés par boîte.
  • Ensuite ils sont rangés dans les rayonnages.

Nous avons trouvé cette expérience intéressante et enrichissante, les guides étaient très impliqués dans la visite. Les lieux était très jolis et l'histoire de ces lieux également. C'est un endroit rempli d'histoire tout au long de son existence depuis sa fondation jusqu'à nos jours.

Cimetière américain, jeudi 10 décembre 2015

 
Ce cimetière a été fondé en 1956 juste au dessus des plages du débarquement d'Omaha Beach, dans la commune de Colleville-sur-mer dans le Calavados. Inauguré officiellement par son mémorial ce cimetière honore les soldats Américain mort pendant la bataille de Normandie lors de la seconde guerre mondiale. Le cimetière est gérer par l'American battle Monuments Commission.

Au cimetière Americain de Colleville-sur-mer reposent 9387 soldats Américains dont 149 Juifs qui sont représentés par une étoile alors que les autres ont une croix blanche. Un mur est consacré aux disparus.

Dans le mémorial nous avons pu observer des symboles du débarquement, le bassin représente les plages du débarquement, le toit par sa forme arrondie, représente le parachute des soldat, la haie tout autour du bâtiment représente le bocage Normand, obstacle pour les militaires puisque l'ennemi pouvait si cacher et les parachutistes se prendre dedans. Dans ce mémorial sont aussi exposés les pièges crées par les alliés pour tromper l'ennemi pendant la préparation du débarquement (qui a commencé fin 1943 pour débarqué le 6 Juin 1944.) Comme: les faux papiers, les faux chars, parachutistes et les messages codés.

Pour beaucoup d'élèves la première impression était de la tristesse et de l'émotion, certaines ont ressenti de la fierté pour les soldats défunts qui se sont battus, ont perdu la vie pour un pays qui n'était pas le leur.


Par Jessica, Hélène et Charlotte

Saint Vaast la Hougue, mercredi 9 décembre 2015


Nous sommes arrivées à St Vaast la Hougue vers 13h00, nous avons mangé dans le restaurant « le Débarcadère ».
Depuis le débarcadère, nous avons longé la plage pour arriver à la tour de la Hougue. Nous avons bénéficié d’une vue exceptionnelle car c’était marée basse. En longeant le sentier, nous avons pu voir les parcs à huitres, où les ostréiculteurs récoltaient des huitres sans doute en vue des fêtes de fin d’année.
Nous avons fait le tour de la pointe en marchant sur les fortifications, puis nous sommes arrivées à la chapelle des marins. C’est un lieu voué au souvenir des marins péris en mer. Sur les murs, il y avait des plaques à leur mémoire.
En face de la jetée, se trouve l’île de Tatihou, sur laquelle nous pouvions apercevoir les vestiges des tours, des remparts, construits par Vauban en 1694. Nous n’y sommes pas allées et n’avons donc pas pu prendre le bateau amphibie (avance avec des roues à marée basse, et à moteur à marée haute).
Tout en visitant le centre-ville, nous avons été reçu par Mme Fesnien qui nous avait préparé des gâteaux aux pommes Normandes cultivées par Marcel (c’est une personne âgée avec laquelle nous avons correspondu pendant 1 an et demi et que nous allons rencontrer vendredi).

Cimetière allemand, mercredi 9 décembre 2015


    Aujourd’hui, nous sommes allées au cimetière allemand de la Cambe.                            Avant d’atteindre le cimetière, nous sommes passées dans une immense allée d’arbres.   Chacun d’eux représente un soldat allemand mort pendant le combat. Chaque arbre a été offert par un parrain qui souhaitait honorer la mémoire d’un soldat. C’est une allée impressionnante.
    L’entrée se fait en passant devant deux rotonde, dans la première, on pouvait y trouver les registres des noms des victimes allemandes, puis dans la seconde, il y avait des photos de différents cimetières dans différents pays où reposent des soldats ayant combattu pendant la seconde guerre mondiale.
    Ensuite, nous avons aperçu le cimetière où l’on pouvait voir des séries de cinq tombes noires alignées, réparties sur toute la surface du cimetière. Au centre, se trouve une statue représentant une croix avec un homme et une femme de chaque côté.
    Pour finir, nous avons visité un musée qui reprenait les étapes de construction du cimetière et les grands moments de la guerre, en passant par quelques témoignages de paix exprimés par différentes personnalités.
    En lisant sur les tombes, nous avons pu constater que la plupart étaient de jeunes  gens âgés entre 18 et 25 ans. Cela nous a émues, gênées, attristées, cela appelait au respect.

Caramèlerie d'Isigny, mercredi 9 décembre 2015


Nous avons commencé notre journée par la visite des caramels d'Isigny. La ville d'Isigny compte 1200 habitants, elle est entourée de marais ce qui empêche la culture des terres, c'est pourquoi elle s'est tournée vers l'élevage de vaches normandes (marron et blanche).
La production de lait est utilisée pour faire du fromage, de la crème, du beurre … ne sachant pas comment utiliser le surplus de lait ils diversifièrent leur production avec la création des caramels.
L'usine que nous avons visitée est récente (ouverte en 1994). En effet les précédents producteurs de caramel se sont installés dans le département voisin suite à des problèmes financiers et la commune d'Isigny a souhaité réimplanter ce savoir-faire.
La galerie du caramel propose d'observer le déroulement complet de la production de caramel à travers des vitres surplombant les ateliers (hygiène, sécurité, meilleure visibilité)
La guide nous présente ensuite les différents ingrédients de la fabrication des caramels :

  • sel de Guérande
  • eau
  • sirop de glucose
  • sucre de cristal
  • lait entier en poudre
  • beurre (salé ou non)
La recette traditionnelle est celle du caramel à la vanille. Cette recette de base est déclinée en 70 recettes. La caramèlerie propose également des coulis, des crèmes de caramel, des caramels durs, des pop-corns, des biscuits ainsi que des pépites pour les pâtisseries.
Les objectifs du musée :
  • Présenter l'entreprise et la diversité de sa production (pas de commerciaux)
  • Comprendre que le caramel n'existe pas que sous forme de bonbon
  • Mettre l'accent sur le côté artisanal de l'entreprise
Le personnel est composé de 20 salariés dont 4 hommes qui travaillent principalement en cuisson, 6 femmes polyvalentes également à l'atelier, 2 personnes chargées de la communication, une responsable qualité... et actuellement un directeur, Éric Pelletier.

Les chiffres clefs de l'entreprise sont impressionnants car ils produisent 1,5 tonnes de caramels en moyenne par jour, 11000 bonbons par cuisson, 22 millions de caramels par an ou encore 320 tonnes de caramel par an.

La fabrication du caramel s'est considérablement développée mais elle évoque toujours une tradition, une saveur authentique des produits régionaux ainsi que le goût du terroir.




Par Claire, Aurore et Morgane


Visite de Caen, mardi 8 décembre 2015



Nous avions une carte de Caen et nous devions découvrir 8 sites incontournables dans la ville. Le bus nous a déposées en face du jardin des plantes.
En premier lieu, nous devions repérer l’église St Julien. C’est une église contemporaine, elle est atypique de par sa forme ovale.
Ensuite, nous nous sommes dirigées vers le château Ducal érigé en 1060 par Guillaume le Conquérant.Il y avait de profonds fossés et une muraille très élevée. A notre époque, il ne reste plus que les ruines du château.
Puis nous sommes allées dans un vieux quartier de la ville : « le Vaugueux », nous avons pu admirer des maisons traditionnelles Normandes, à colombages.
Nous avons fait un arrêt à la librairie du Calvados, dont la devanture est d’époque, avec des colonnes en boiseries.
Puis nous avons fait une pause place St Sauveur, où nous avons profité du marché de Noël.
Enfin nous avons terminé par l’abbaye aux hommes, d’architecture Romane Normande, à l’intérieur se trouve le tombeau de Guillaume le Conquérant.

Mémorial de Caen, mardi 8 décembre 2015


Nous sommes arrivées à 9H30 au mémorial.
Nous avons été divisées en deux groupes pour la visite.
Les deux objectifs du Mémorial :
  • Préserver la mémoire
  • Communiquer un message pour la paix.Le mémorial a été construit à l’initiative de l’ancien sénateur maire de Caen Jean Marie GIRAULD, en poste pendant 31 ans. Il a été placé dans cette ville qui a payé un des plus lourds tribus du débarquement, 80% de la ville a été détruite.
                                                                                                                            
LA GUERRE EN FRANCE :
  • Le 3 septembre 1939 débute une guerre éclair et les chars allemands suivis des soldats et des avions détruisent tout sur leur passage. Suite à l’invasion de la Pologne, la France et la Grande Bretagne déclarent la guerre à l’Allemagne.
  • La France est divisée en deux parties : La zone occupée et la zone libre (les Allemands se positionnent dans le Nord de la France pour contrôler les mers et les ports).
  • Pétain choisit Vichy comme capitale de la zone libre car il avait pour but de ressourcer et d’embellir la France, Vichy étant une station thermale, la métaphore était d’autant plus forte.
LA COLLABORATION :
  • Le Maréchal Pétain collabore avec Hitler en signant l’armistice à Compiègne en 1940 et pratique une politique de propagande (manipuler l’information pour convaincre la population).
  • Les Français collaborent de différentes façons : fournir du matériel aux Allemands, dénoncer des résistants, des juifs…
LA RESISTANCE :
  • Le général De Gaulle refuse l’armistice et appelle les Français à résister depuis la Grande-Bretagne. L’appel du 18 juin 1940 marque le début de la résistance française.
  • De Gaulle nomme Jean Moulin comme chef de la résistance française intérieure (FFI Forces Françaises Intérieures).
  • La résistance prend des formes différentes : communication (journaux édités par des imprimeries clandestines, radio….), la résistance armée (les maquisards) et la résistance passive (silences face aux ennemis, les illustrations patriotiques).
Puis, le guide nous a fait découvrir la salle présentant le génocide juif (la Shoah) et nous avons observé l’unique photographie existante de la rafle du Vel d'Hiv. C'est cette Rafle qui a inspiré la nouvelle de Philippe Claudel Pierrot Lunaire que nous avons étudiée en cours.
Nous avons découvert les salles présentant les camps de concentration et d’extermination. Le guide nous a rappelé la différence entre les deux. Dans les camps de concentration sont enfermés les détracteurs politiques, les criminels, les homosexuels et toute personne prise dans des rafles. Ces personnes étaient utilisées comme main d'oeuvre au service des grandes entreprises allemandes. Les camps d’extermination avaient pour but de tuer en masse un grand nombre de personnes, essentiellement des Juifs.
Grâce aux Alliés et au débarquement du 6 juin 1944 sur les plages Normandes et les 5 jours de la bataille de Normandie, un deuxième front est ouvert.
Tout s’enchaîne, les différentes villes sont libérées et l’armistice est signée le 8 mai 1945.
Grâce à la mobilisation des femmes dans la résistance et durant les combats, elles obtiennent une reconnaissance essentielle : le droit de vote en 1945. Suite à cette guerre et ses atrocités, suivra la création de la Sécurité Sociale.
Cette longue et interminable guerre mondiale aura fait plus de 60 millions de morts dont 35 millions de civils.


Par Ophélie et Amélie