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Le blog des ASSP
La classe de 2de ASSP

vendredi 25 mars 2016
Les 2ASSP ont lu
lundi 4 janvier 2016
jeudi 17 décembre 2015
mardi 15 décembre 2015
Abbaye d'Ardenne, jeudi 10 décembre 2015
L'abbaye d'Ardenne a été fondée au 12ème siècle par
Ayulphe Marché et sa femme. Elle se situe à Saint Germain la
Blanche Herbe en Normandie. Dans l'Abbaye il y a la porte
Saint-Norbert, la Grange aux dîmes, les écuries, la Porte de
Bayeux, les étables, le Jardin des Canadiens, le pressoir, le
farinier, l'abbatiale et le pavillon des archives.
Durant la 2nde Guerre Mondiale les Allemands ont
occupé l'Abbaye car depuis le haut de l'église ils pouvaient voir
les plages et surveiller le débarquement des alliés.
La famille VICO habitait l'Abbaye d'Ardenne dont
plusieurs membres de la famille furent des résistants.
Le père étant le maire de Saint Germain la Blanche
Herbe de l'époque, il a participé à la résistance en faisant des
faux papiers aux jeunes afin de les rajeunir pour leur éviter le
Service de Travail Obligatoire (STO ) en Allemagne. Les fils Vico
ramassaient les parachutes et les armes larguées des Anglais et les
cachaient dans les écuries. Les parents ont été arrêtés par les
Allemands car ils ont été dénoncés pour leurs actes de
résistance.
Lorsque les Allemands occupaient l'Abbaye, les Canadiens
ont essayé de la libérer mais ils ont échoué. 23 Canadiens ont
été fait prisonniers dans les étables. Le lendemain ils ont été
assassinés dans le « Jardin des Canadiens ». Après
cela, il a fallu aux Canadiens un mois pour récupérer l'Abbaye. Un
monument en honneur aux Canadiens tués a été construit, nous
sommes allées le visiter. Chaque 7 juin, une cérémonie est
célébrée en leur honneur, le plus souvent en présence de
l'ambassadeur canadien, de citoyens canadiens et représentants
français.
L'IMEC
(Institut Mémoires de l'Édition Contemporaine):
Institut
:
c'est une association d'intérêt général qui transmet des mémoires
d'édition, d'écrivains, de réalisateurs...pour permettre à
d'autres personnes d'interpréter l'histoire.
Mémoires
:
permet la confrontation des mémoires et l'élaboration de l'histoire
grâce aux archives.
Édition
contemporaine : fonds
d'auteurs du 20ème et 21ème siècle.
- L'IMEC a été fondée en 1988 et était installée à Paris. A la fin des années 80, le projet de l'IMEC a été proposé à l'Abbaye d'Ardenne et donc transféré là-bas.
- L'IMEC a été créée pour permettre à de nouvelles personnes de faire progresser la recherche historique et permet aux chercheurs de consulter les archives dont ils ont besoin.
- Les archives conservées sont des fonds d'éditeurs ( Larousse, Flammarion), d'écrivains ( Marguerite Duras... ), d'auteurs...
- Ils gardent en particulier leurs manuscrits, livres, objets, lettres...
Aujourd'hui, l'abbatiale abrite la bibliothèque de
l'IMEC pour les chercheurs. Avant cela elle servait à stocker le
foin mais malheureusement pendant la guerre elle a été détruite
puis rénovée pendant 30 ans.
Pour éviter les écroulements du plafond ils ont
remplacé les voûtes de pierres par des voûtes en bois.
L'architecte qui a réalisé sa rénovation, a voulu
garder la mémoire de l'église en mettant des armoires dos à
l'entrée pour cacher les livres et garder le principe que lorsque
l'on entre dans une église nous regardons le plafond et faire comme
si nous étions attirés par le ciel ou le paradis....
Puis nous avons visité les sous-sols, là où sont
archivés les livres. Le guide nous a expliqué le processus pour
archiver les documents :
- les documents arrivent de tous les coins du monde, ils sont stockés en l'état dans une salle.
- Avant d'être triés ils passent au dépoussiérage si besoin.
- Les documents sont ensuite emmenés dans une salle où ils sont triés et rangés par boîte.
- Ensuite ils sont rangés dans les rayonnages.
Nous avons trouvé cette expérience intéressante et
enrichissante, les guides étaient très impliqués dans la visite.
Les lieux était très jolis et l'histoire de ces lieux également.
C'est un endroit rempli d'histoire tout au long de son existence
depuis sa fondation jusqu'à nos jours.
Cimetière américain, jeudi 10 décembre 2015
Ce
cimetière a été fondé en 1956 juste au dessus des plages du
débarquement d'Omaha Beach, dans la commune de Colleville-sur-mer
dans le Calavados. Inauguré officiellement par son mémorial ce
cimetière honore les soldats Américain mort pendant la bataille de
Normandie lors de la seconde guerre mondiale. Le cimetière est gérer
par l'American battle Monuments Commission.
Au
cimetière Americain de Colleville-sur-mer reposent 9387 soldats
Américains dont 149 Juifs qui sont représentés par une étoile
alors que les autres ont une croix blanche. Un mur est consacré aux
disparus.
Dans
le mémorial nous avons pu observer des symboles du débarquement, le
bassin représente les plages du débarquement, le toit par sa forme
arrondie, représente le parachute des soldat, la haie tout autour du
bâtiment représente le bocage Normand, obstacle pour les militaires
puisque l'ennemi pouvait si cacher et les parachutistes se prendre
dedans. Dans ce mémorial sont aussi exposés les pièges
crées par les alliés pour tromper l'ennemi pendant la préparation
du débarquement (qui a commencé fin 1943 pour débarqué le 6 Juin
1944.) Comme: les faux papiers, les faux chars, parachutistes et les
messages codés.
Pour beaucoup d'élèves
la première impression était de la tristesse et de l'émotion,
certaines ont ressenti de la fierté pour les soldats défunts qui se
sont battus, ont perdu la vie pour un pays qui n'était pas le leur.
Par Jessica, Hélène et Charlotte
Saint Vaast la Hougue, mercredi 9 décembre 2015
Depuis le débarcadère, nous avons longé la plage pour arriver à la tour de la Hougue. Nous avons bénéficié d’une vue exceptionnelle car c’était marée basse. En longeant le sentier, nous avons pu voir les parcs à huitres, où les ostréiculteurs récoltaient des huitres sans doute en vue des fêtes de fin d’année.
Nous avons fait le tour de la pointe en marchant sur les fortifications, puis nous sommes arrivées à la chapelle des marins. C’est un lieu voué au souvenir des marins péris en mer. Sur les murs, il y avait des plaques à leur mémoire.
En face de la jetée, se trouve l’île de Tatihou, sur laquelle nous pouvions apercevoir les vestiges des tours, des remparts, construits par Vauban en 1694. Nous n’y sommes pas allées et n’avons donc pas pu prendre le bateau amphibie (avance avec des roues à marée basse, et à moteur à marée haute).
Tout en visitant le centre-ville, nous avons été reçu par Mme Fesnien qui nous avait préparé des gâteaux aux pommes Normandes cultivées par Marcel (c’est une personne âgée avec laquelle nous avons correspondu pendant 1 an et demi et que nous allons rencontrer vendredi).
Cimetière allemand, mercredi 9 décembre 2015
Aujourd’hui, nous sommes allées au cimetière allemand de la Cambe. Avant d’atteindre le cimetière, nous sommes passées dans une immense allée d’arbres. Chacun d’eux représente un soldat allemand mort pendant le combat. Chaque arbre a été offert par un parrain qui souhaitait honorer la mémoire d’un soldat. C’est une allée impressionnante.
L’entrée se fait en passant devant deux rotonde, dans la première, on pouvait y trouver les registres des noms des victimes allemandes, puis dans la seconde, il y avait des photos de différents cimetières dans différents pays où reposent des soldats ayant combattu pendant la seconde guerre mondiale.
Ensuite, nous avons aperçu le cimetière où l’on pouvait voir des séries de cinq tombes noires alignées, réparties sur toute la surface du cimetière. Au centre, se trouve une statue représentant une croix avec un homme et une femme de chaque côté.
Pour finir, nous avons visité un musée qui reprenait les étapes de construction du cimetière et les grands moments de la guerre, en passant par quelques témoignages de paix exprimés par différentes personnalités.
En lisant sur les tombes, nous avons pu constater que la plupart étaient de jeunes gens âgés entre 18 et 25 ans. Cela nous a émues, gênées, attristées, cela appelait au respect.
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